mardi 4 décembre 2012

Viajando por las cataratas de Iguazu

La madre est déjà partie, ce qui me laisse un peu de temps libre chez moi pour narrer mes dernières aventures. Nous avons pas mal voyagé durant ces deux semaines, malgré la présence d'examens finaux au beau milieu du séjour maternel (mais faut pas s'en faire, étant donné que je suis née sous le signe du taureau j'ai eu 10/10... merci ô divinité bovine !)

La première semaine de nos vacances a été consacrée à la découverte des chutes de l'Iguazu, dans le Nord-Est de l'Argentine, tout près de la frontière avec le Brésil et le Paraguay. 



Selon la légende guarani, les chutes furent créées  par un dieu de la forêt en colère. Caroba, un guerrier indien, avait en effet enlevé une jeune fille du nom de Naipur, dont la divinité s'était entichée, et s'était échappé en descendant le fleuve sur un canoë  Fou de rage, le dieu fit s'effondrer le lit de la rivière devant les amoureux , en formant des chutes abruptes où Naipur tomba, se transformant en un rocher à leur base. Caroba survécut sous la forme d'un arbre qui se dresse près de sa dulcinée pétrifiée.



Les origines géologiques des chutes sont plus prosaïques. Le rio Iguazu coule sur un plateau basaltique qui prend fin brusquement peu avant sa confluence avec le Parana. Là où s'arrêta autrefois le flot de lave, des milliers de mètres cubes d'eau se jettent aujourd'hui chaque seconde de 80 mètres de haut . Les chutes s'étendent sur une largeur de plus de 2 km.

Le premier jour, nous avons visité le côté brésilien qui offre les plus beaux panoramas. Le jour d'après, nous n'avons pas eu de chance car une tempête sub-tropicale nous a contraintes à rester confinées dans l'hôtel. Le troisième jour nous avons pu visiter les chutes du côté argentin. De ce côté de la frontière, le parc est bien plus vaste : on peut s'y promener des heures durant. Nous n'avons pas parcouru tous les sentiers mais nous avons tout de même eu le temps de bien cramer.

Au cours de notre pause déjeuné, un coati (sorte de bestiole de la famille des ratons-laveurs) s'est sournoisement glissé entre mes jambes, m'a fait les yeux doux, a fourré son nez dans mon sac à dos entrouvert et nous a chipé un paquet de gâteaux. Maman a eu pour seul réflexe de partir en courant, et moi d'utiliser une bouteille d'eau à moitié vide en guise de matraque. C'est pas Into de the Wild, mais presque... ;)

Ladron...


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