mardi 22 janvier 2013

The Fiona, There and Back Again

Si chaque mois passe aussi vite que celui-ci j'atteindrai mes 80 printemps avant même de m'en rendre compte.
 Avant je me surprenais souvent à penser que les années filaient de plus en plus vite, maintenant cette perception s'applique également aux mois. Novembre, avec les exam' et la visite de la madre avait passé à la vitesse de l'éclair, décembre et ses aventures porteñas ainsi que la période de Noël n'a pas été loin de rivaliser avec Buzz l'Eclair, et voilà que ce mois de janvier en compagnie de mon cher et tendre frôle les 299792 458 m . s^-1...

Et voilà que pour finir, je tombe malade lors de mes derniers jours, cette saloperie de virus me laissant autant de force physique qu'une plante verte desséchée...

Cependant, mon périple jusqu'en terre franche ne se sera pas révélé vainc, puisque j'aurais réussi :
- à revoir tous mes copEins kéfins.
- à ressentir le froid mordant de Normandie durant ces quelques jours enneigés.
- à m'engraisser à coups de foie gras, de pâté, de fromage, de vin moëlleux et de chocolats.
- à convertir le petit Maëlito à l'oeuvre de Tolkien (preuve à l'appui ! Manque plus qu'à faire de même avec les ptits Aussies maintenant).

Un autre petit Baggins pure souche?

Tout ceci sans oublier les clous du spectacle, j'ai nommé Boudalf le Grand mais aussi le Roi des chevaux, descendant de la race de Mearas : monsieur de Cussy <3

Mon beau Mambo =) Un peu tout terreux il est vrai !

Je pars de nouveau jeudi dans la nuit direction le continent américain, où j'ai prévu de passer mon dernier mois de vacances afin de découvrir la mythique Patagonie. Notre périple patagon devrait suivre la RN3 (c'est-à-dire la côté Atlantique), puis la RN40, (c'est-à-dire la route des Andes), pour ceux que cela intéresse ;)
Pour vous mettre en appétit, quelques avants-goûts de ce à quoi devrait ressembler ce grand voyage : peintures rupestres, trekking sur glacier, orques bouffant des otaries, estancias, dragon gardant un trésor (nan ça c'est pas vrai), tente et duvet, lion de mer, 4x4, manchots de Magellan... que de belles photo en perspective !

Hasta luego los franceses ! Ya les echo de menos...

Diez dias en Rennes (Bretaña)


Llegó la hora de la nieve en Francia !!! Solo con dos centímetros de  nieve, todo se para acá: los transportes, la escuela, la gente, etc. Y la nieve se vuelve en el epicentro de todas las conversaciones, que interesante haha.

Plaza del ayuntamiento de Rennes

Me quedé diez días en Rennes porque es la ciudad donde estudia mi novio. A mi parecer, Rennes seria la Córdoba de Argentina. Es decir que la ventaja principal de esta ciudad es la muy alta proporción de la población estudiantil. Por supuesto, siempre hay alguien para tomar y los tragos son reee baratos (pero menos que al Taudis, no se puede decir el contrario haha).

Aproveché de esos días de far niente para preparar mi viaje por Patagonia y para encontrar los amigos rennais de Quentin. Muuy buena onda =)

Salsicha seca, sabes que te extrañé en Argentina !


Mientras tanto, Vinciane regreso  a Francia con su vuelo demorado de 29 horas (¡joder tío! ^^). Entonces nos vimos por una tarde, principalmente para comer salsicha al hongo en un café… que raro de encontrar un poco de Argentina en Francia ;)

Chicas lindiiisimas frente a la Plaza del Parlamento de Bretaña





mercredi 2 janvier 2013

Vacaciones de verano en el frio de Normandía


Por fin llegué en el frio del invierno francés. Que bueno de poner un montón de ropa antes de salir afuera (guantes, bufanda, pantimedias, toooodo). Sin embargo, tuve problemas desde mi primera hora en Paris: el avión aterrizo con retraso, perdí el colectivo para ir a la estación de trenes del centro, entonces llegué dos minutos justo antes la salida de mi tren así que salté dentro y no tuve el tiempo de comprar mi boleto… El interventor me vio y me pregunto de pagar una multa… pero estaba tan enojada que empecé a sollozar un poquiiiiiito. El hombre, emocionado por mi desamparo, me dijo: “Voy a volver en un ratito, y vamos a arreglar tu situación”, pero nunca volvió! A veces, que buenas son las lagrimas jaja.
Sin sorpresa, lo mejor de volver en casa fue de comer de nuevo comida francesa, y para eso no hay mejor época que la Navidad. Por supuesto, me engordé un montón pero valía la pena: no me arrepiento de todo lo que comí en tan poco tiempo, que sea salmón, chocolate, foie gras, castañas,  caracoles, etc. Igual, fue muy raro de ver casi la totalidad de mi familia en la misma noche. A todos les gustaron los regalos que compré en Argentina: dulce de leche, alfajores Havanna, poncho, juana.

Mi hermana mayor Marion y su hijo Maël =)


Estuve re feliz de jugar un poco con mi sobrino Maël quien ahora tiene los ojos azules como perlas.  Sentí algo muy extraño cuando hablé con mi familia, como si el tiempo hubiese parado para ellos mientras que habría acelerado por mi lado. Cinco meses en Argentina fueron como anos en Francia al nivel de los acontecimientos.
Además, hice el ano nuevo con mis amigos de Bayeux, la ciudad donde yo crecí. Que buena onda encontrarlos después de cinco meses y de hacer una buena fiesta como antes. Todos venimos de distintas ciudades de Francia, y solo nos vemos cuando estamos todos de vacaciones al mismo tiempo. La Navidad es uno de esos escasos momentos.

Todos mis amigos reee felices con sus gorros que compré en Bolivia^^

 Vine con mi botella de Fernet (yo aparto la cachaça para ocasiones mas especiales), otro amigo con una botella de Stroh (un alcohol reee fuerte de Austria que normalmente no se puede beber puro) e hicieron un juego de acorazado con vasos chicos de shot. Todo se acabó bien, pero debo reconocer que una joda sin Nene Malo ni nada de cumbia no es lo mismo… ^^

Me di cuenta de que Argentina ha cambiado algunas cosas cuanto a mi comportamiento. Por ejemplo, ahora suelo hacer solo un bezo para saludar a la gente. Eso es muy maleducado en Francia, donde la gente suele hacer cuatro besos (de acuerdo, eso no tiene ningún sentido a mi parecer tampoco). Igual, puedo esperar mucho tiempo en las tiendas sin enojarme. Antes, como la mayoría de los franceses, me molestaba muchísimo. Y también, debo confesar, ahora puedo tomar un poco mas que los otros sin estar cruda jaja.

Viajando por Uruguay

Aux yeux des Argentins, l'Uruguay n'est qu'une autre province de l'Argentine. En effet, il est vrai que ce pays n'est pas très différent de l'Argentine de Buenos Aires, si ce n'est que les gens sont encore plus tranquilles et moins à cheval sur les horaires que de l'autre côté du Rio de la Plata. Un détail choque pourtant : les Uruguayens sont encore plus fous de maté que les Argentins. Le maté, vous souvenez-vous, ce fort breuvage à base de plantes séchées ayant les vertus du café amplifiées. Ils en sont si accrocs qu'il n'est pas rare de croiser des Uruguayens avec le thermos d'eau chaude sous le bras 24h/24.

Le ferry Buquebus en provenance de Buenos Aires nous a donc déposé à Colonia, charmant village avec un centre historique classé au patrimoine de l'Unesco. Fondée par les Portugais en 1680, la ville avait une fonction stratégique face à l'Empire espagnol. De nombreux bâtiments d'époque sont donc restés intacts dans ce village.

Colonia del Sacramento, Uruguay

Ce village m'a beaucoup plu, et m'aura presque rappelé Bayeux par son ambiance (rues pavées, nombreux petits commerces et restaurants calmes).
Le jour d'après, nous prenons le bus pour la capitale, Montevideo. Ce fut notre journée pourrie. Ma théorie est qu'il en faut une à chaque voyage (ainsi cette journée pourrie devient plus facile à accepter et nous fait d'autant plus apprécier les autres). C'était un dimanche, donc tout était fermé. Il a commencé par crachiner, puis il a plu à verses. La ville nous a semblé morte, sans grand intérêt esthétique. Nous ne y sommes pas attardés. 
La dernière étape de notre voyage fut Punta del Diablo. Sorte de petit village hippie anti Punta del Este (sorte de Saint Tropez uruguayen), nous avons passé deux jours de farniente. Nous avons trouvé une auberge de jeunesse complètement loufoque au bord de la plage.

Notre vue en prenant le petit déjeuné =P

Fabrice a pris des coups de soleil le rendant aussi élégant qu'un pingouin de Patagonie. Pierre nous a soûlé a écrire des mots mièvres sur le sable tiède pour sa copine fourrée dans la neige de Finlande. Et moi j'ai continué tranquillou dans ma lecture de Game of Thrones tome 5 en attendant la sortie de la saison 3 des studios HBO. Vivement la fin du mois de mars !
C'est avec un léger bronzage que j'ai retrouvé ma chère France natale, que je quitterai de nouveau fin janvier pour entamer LE grand voyage : la Patagonie durant un mois entier héhé =)


De vuelta en Buenos Aires !

Trois mois de vacances c'est la grande classe. Par contre, il faut trouver de quoi meubler, parce que rester 90 jours à Cordoba en solitaire c'est loin d'être drôle.

C'est donc avec le coeur gros que j'ai quitté ma chambre de la Ruka (que j'espère retrouver au mois de mars) et que j'ai pris le bus pour Buenos Aires avec trois copains français : Bonzaï, Blagtoupourix et Mister White.
Une dizaine d'heures plus tard (ce qui est un court trajet à l'échelle argentine), nous arrivons à la gare routière de Retiro dans le centre ville de Buenos Aires. On s'est installé au Milhouse hostel, une sorte d'auberge de jeunesse usine trèèès cosmopolite où il ne fait pas bon parler uniquement l'espagnol. J'ai donc pu constater à cette occasion que mon espagnol était devenu en cinq mois plus fluide que mon anglais (malgré tous mes efforts pour continuer à lire et à regarder des films dans cette langue).

Buenos Aires est une très belle ville, que nous avons découvert dans une atmosphère estivale. Rien de tel avant de retourner affronter l'hiver en France ;)

Puente de la Mujer, Puerto Madero

En une petite semaine, nous avons donc visité pas mal de choses. Notre auberge de jeunesse étant tout près de la plaza de Mayo, nous avons pu admirer la Casa Rosada (équivalent de l'Elysée en France) et la Catedral Metropolitana (là où sont entreposées les cendres de San Martin, LE héros national argentin) sous toutes les lumières. Nous avons essayé presque tous les Starbucks de la ville, puisqu'avec près de 35°C au thermomètre, il est très agréable de se détendre auprès d'un bon frappuccino.

Le deuxième jour, nous avons fait une très agréable balade en vélo à la reserva costanera sur. L'endroit était censé être un gigantesque complexe sportif je crois, mais le projet a été abandonné et la nature (ainsi que les varans en liberté) ont repris le dessus. Paradoxalement, le mélange de végétation luxuriante, de briques à l'abandon, de grosses fleurs bleues, d'arbres déracinés, de pontons et de bateaux au loin fut très charmant. 
Nous avons poursuivi notre journée de tourisme en allant au quartier de Palermo, où nous sommes allés au jardin japonais, au planétarium (où Vinciane a payé 20 ARS pour finalement faire la sieste alors que c'était génial), au MALBA (musée d'art contemporain où j'ai notamment pu admirer un tableau de Frida Khalo) et nous sommes allés voir le coucher du soleil devant la fleur de l'ONU. Avec sa structure métallique, les pétales de la fleur s'ouvrent et se ferment chaque jour en suivant le rythme du soleil.

Fleur de l'ONU, Palermo


Nous avons assisté à un spectacle de tango de 1h30 au célébre café Tortoni. Comme nous l'escomptions, le spectacle fut magique. A la fois drôle, sensuel, rapide et quasi hypnotique.
Le lendemain, nous sommes allés au quartier mythique de la Boca. A cette occasion nous avons testé le bus porteño (= adjectif pour dire "de Buenos Aires", littéralement du port) qui est encore plus détestable que le métro parisien. Le quartier de la Boca ne m'a pas vraiment plu. Tout y est très cher et strictement orienté vers le tourisme de masse. Des danseurs de tango harponnent les gens dans le Caminito. D'ailleurs, les deux garçons m'accompagnant se sont laissés prendre dans ce genre de filet. Laissez-moi vous raconter la faiblesses des hommes. Premièrement, la jeune femme ci-dessous a accroché leurs regards : 

Danseurs de tango au quartier de la Boca.

La robe rouge fendue jusqu'à la hanche aura efficacement joué son rôle. Les danseurs font signe aux garçons de s'approcher, et la femme commence à danser quelques pas de tango avec eux. Au bout de quelques minutes, elle leur déclare que ses services étaient payants, et parvient à leur soutirer une cinquantaine de pesos chacun (en savant que c'est grosso modo le prix d'un bon resto en Argentine).
Nous avons fini notre séjour porteño par un excellent restaurant à Puerto Madero, en attendant le ferry qui devait nous emmener en Uruguay, ma dernière étape avant de retourner passer Noël en France.