Levée à 5h30 du mat' (je profite d'être encore en décalage horaire), je boucle de nouveau ma valise et appelle un taxi direction Retiro, qui n'est plus en grève depuis la veille au soir.
Je découvre avec joie que la station routière est très bien organisée. Elle a des allures d'aéroport un peu effrayantes, mais au moins les bus circulent sans risque pour le passager de se tromper.
Estacion de Retiro, Buenos Aires |
Les bus argentins sont très confortables : rideaux, climatisation, chauffage et inclination du siège permettent d'être très à l'aise. Un bémol cependant : les guides touristiques disent que la plupart des bus proposent des plateaux-repas, j'ai encore du me faire arnaquer quelque part...
Mais ce n'est pas grave, ma seule volonté est d'arriver à Cordoba avant la tombée de la nuit, ce que j'ai presque réussi à faire.
Je m'attendais à un voyage hyper intéressant avec des paysages très divers, une sorte de mini-approche de l'Argentine. En réalité, les paysages observés sont assez monotones : des kilomètres et des kilomètres de champs arides, des troupeaux de vaches, quelques chevaux et toutes les dizaines de kilomètres, une ferme qui doit régir les environs.
Le voyage fut donc assez long et pénible, heureusement j'avais avec moi Le Monde de Sophie de Jostein Gaarder. Quoi de mieux pour méditer tranquillou pendant une douzaine d'heures?
Aux environs de 19h, j'arrive enfin dans la ville de coloniale de Cordoba. De prime abord, la ville a l'air assez joli. En tout cas, les Argentins à bord du bus n'arrêtaient pas de pointer du doigt des bâtiments à l'architecture imposante. J'attends avec impatience la journée de demain pour explorer un peu plus la ville et repérer le quartier de mon université.
Arrivée dans la province de Cordoba, à l'heure du coucher du soleil. |
En attendant, sachez que j'ai finalement intégré la résidence étudiante dans laquelle je suis censée passer l'intégralité de mon année. Ce sujet vaudra un article à part entière sous peu.
Bonne soirée à tous, je tombe de sommeil.
Ah, tu relis Le Monde de Sophie ? Est-ce qu'on est pas un peu vieux, maintenant ?
RépondreSupprimerEnfin tu me diras, je parle à une fan invété(b)rée d'Harry Potter alors bon...
Mais j'aimerais bien savoir ce qui te motive à le (re)lire.
Et pour les beaux paysages, va peut-être falloir quitter l'autoroute par contre :f.
Disons que le relire maintenant permet de le mettre beaucoup plus à profit. La première fois je l'avais lu juste avant la Terminale et je me rends compte que je n'avais pas retenu grand chose des présocratiques et de la plupart des choses qui se passent après St Augustin...^^
RépondreSupprimerEt je m'attelle de nouveau à cette lecture parce que Boudouf l'a relue cet été, et ça m'a donné envie, influençable que je suis^^
(et je soutiens qu'HP est beaucoup beaucoup plus intéressant que tu ne le penses ! =P)