Il est vrai que j'ai très peu écrit sur mon cher Kraipalokomos ce semestre-ci, mais il faut mettre ça sur le compte de ma dose croissante de travail à l'université ! Comment prendre le temps d'écrire quelques lignes supplémentaires chaque semaine quand il faut déjà rédiger une dissertation par jour? Comment, je vous le demande?! Non, ce semestre confirme bien la théorie disant que le nombre d'heures de loisir n'est pas forcément proportionnel au degré de productivité. J'ai été ce semestre-ci encore plus "al pedo" qu'au précédent, mais un peu moins "en pedo" tout de même...
Je suis partie de Cordoba hier après-midi. Déjà. J'y laisse deux maisons, de nombreux amis, de souvenirs rigolos, presqu'aucun qui soit triste. Je me vois encore arriver morte de trouille le 20 juillet 2012 après 11 heures passées dans le bus sans oser bouger le petit doigt, et toquer au timbre de la Ruka, un peu chancelante... Et là repartir le 29 juin 2013 avec encore un peu plus de bagages en discutant tranquillement avec le mec du taxi.
Ce semestre-ci, j'aurai passé le plus clair de mon temps au cineclub municipal Hugo de Carril. Un endroit merveilleux qui a servi à étayer ma culture cinématographique quasi inexistante. Pour 50 pesos par mois (soit 7€), on a un accès illimité aux salles de projection et à la location de DVD. De plus, leur programmation est éclectique et génialissime, jonglant entre grands classiques, films d'avant garde et cinéma latino-américain méconnu. Armée d'un thermos de thé et de ma couverture polaire préférée, j'y ai passé pas mal de soirées en diverse compagnie, mais la plupart du temps avec mon chez coloc Andrecito, aka "L"homme de la situation" x)
A la fin du semestre, j'étais presque pote avec les gens y travaillant quotidiennement. Pour couronner ce séjour en beauté, on va faire un tour au teatro minusculo, le théâtre d'improvisation proposé par le cineclub tous les vendredis soir. Placés au premier rang, ça n'a pas loupé : l'acteur a tout de suite remarqué nos têtesde vainqueurs d'étrangers et a improvisé tout son spectacle autour de nous... estrellas de la obra por una noche haha.
Après avoir dit au revoir au cineclub tant aimé, il a fallu dire au revoir aux êtres humains (je les aime bien aussi). J'ai donc organisé une petite soirée de despedida, avec au menu asado de chori et de matambre (c'est-à-dire super barbecue de saucissses et de boeuf), desserts français et rhums arrangés. Des amis argentins sont même venus avec leurs instruments de musique et ont joué quelques morceaux de folklore argentin. Génialissime ! Les filles latino se sont mises à danser quelques pas de chacarera, une danse typique du nord de l'Argentine.
Mes valises bouclées lors du dernier quart d'heure, mes coloc' m'accompagnent jusque dans la rue en pyjama pour un dernier adieu et choper un taxi... Qué triste ! =(
Direction la gare ferroviaire ou pour 50 pesitos je parcours les 700 km et quelques qui séparent Cordoba de Buenos Aires... en 18h (théoriquement). Vous l'aurez compris, les trains en Argentine ne sont pas à la pointe de la modernité ni de la vélocité et datent pour la plupart de l'époque des péroniste (en témoigne la déco bien vieillotte). Ils circulent à vitesse trèèès réduite mais sont économiques : pour la même distance, le bus coûte environ 300 pesos (faits en 11h cela dit).
Heureusement, je rejoins une de mes anciennes coloc de la Ruka pour faire le trajet, avec son petit ami. Le voyage commence bien mais vers 21h, le train rentre en collision avec une voiture... le temps que les pompiers arrivent et fassent le nécessaire, on a été immobilisés 2 bonnes heures, ce qui a porté notre retard à trois heures au total ! Presqu'une journée dans le train, rempli par des gosses en plein dans l'apprentissage du sifflement, super...
Me voilà désormais à Buenos Aires, sirotant un café au caramel au Starbucks du coin (ouais, j'y peux rien, le Starbuks me rassure...^^).
J'occupe mes dernières heures en l'absence de Quentin, que je vais chercher à l'aéroport de Buenos Aires dans peu de temps. Je vais même passer la nuit là-bas car le service de bus s'arrête à minuit et que son vol devrait atterrir vers les 4h du mat'. Encore une nuit très confortable en perspective ;)
Ce semestre-ci, j'aurai passé le plus clair de mon temps au cineclub municipal Hugo de Carril. Un endroit merveilleux qui a servi à étayer ma culture cinématographique quasi inexistante. Pour 50 pesos par mois (soit 7€), on a un accès illimité aux salles de projection et à la location de DVD. De plus, leur programmation est éclectique et génialissime, jonglant entre grands classiques, films d'avant garde et cinéma latino-américain méconnu. Armée d'un thermos de thé et de ma couverture polaire préférée, j'y ai passé pas mal de soirées en diverse compagnie, mais la plupart du temps avec mon chez coloc Andrecito, aka "L"homme de la situation" x)
Dime que amas, Cineclub! |
A la fin du semestre, j'étais presque pote avec les gens y travaillant quotidiennement. Pour couronner ce séjour en beauté, on va faire un tour au teatro minusculo, le théâtre d'improvisation proposé par le cineclub tous les vendredis soir. Placés au premier rang, ça n'a pas loupé : l'acteur a tout de suite remarqué nos têtes
Un peu embarrassés d'être le clou du spectacle (ou plutôt la risée du public !) |
Mes valises bouclées lors du dernier quart d'heure, mes coloc' m'accompagnent jusque dans la rue en pyjama pour un dernier adieu et choper un taxi... Qué triste ! =(
Ils sont tous plus élégants les uns que les autres... =P |
Direction la gare ferroviaire ou pour 50 pesitos je parcours les 700 km et quelques qui séparent Cordoba de Buenos Aires... en 18h (théoriquement). Vous l'aurez compris, les trains en Argentine ne sont pas à la pointe de la modernité ni de la vélocité et datent pour la plupart de l'époque des péroniste (en témoigne la déco bien vieillotte). Ils circulent à vitesse trèèès réduite mais sont économiques : pour la même distance, le bus coûte environ 300 pesos (faits en 11h cela dit).
Heureusement, je rejoins une de mes anciennes coloc de la Ruka pour faire le trajet, avec son petit ami. Le voyage commence bien mais vers 21h, le train rentre en collision avec une voiture... le temps que les pompiers arrivent et fassent le nécessaire, on a été immobilisés 2 bonnes heures, ce qui a porté notre retard à trois heures au total ! Presqu'une journée dans le train, rempli par des gosses en plein dans l'apprentissage du sifflement, super...
Me voilà désormais à Buenos Aires, sirotant un café au caramel au Starbucks du coin (ouais, j'y peux rien, le Starbuks me rassure...^^).
J'occupe mes dernières heures en l'absence de Quentin, que je vais chercher à l'aéroport de Buenos Aires dans peu de temps. Je vais même passer la nuit là-bas car le service de bus s'arrête à minuit et que son vol devrait atterrir vers les 4h du mat'. Encore une nuit très confortable en perspective ;)